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©Andy Parant - _DSC9897

Les 22 et 23 Août derniers s’est déroulée la coupe de France de VTT à Val d’Isère.

Cette compétition est divisée en 3 épreuves indépendantes, il y a le cross-country (4ème manche), la descente (4ème manche) et le trial (3ème manche).

J’y suis allé le Dimanche pour couvrir l’épreuve de descente. Pourquoi le downhill? Déjà parce qu’il faut bien faire un choix, en effet, je préfére couvrir une épreuve « à fond » plutôt que d’avoir des images de tout mais sans vraiment faire le tour du sujet. De plus, pour le cas de la descente, les bonnes images ne se font qu’en grimpant dans la montagne (à mon avis), donc très chronophages. Ensuite, bien que toutes les disciplines du VTT soient photogéniques, la descente est la plus spectaculaire et la plus engagée.

Nous voici donc Dimanche matin, rendez-vous est pris avec Greg Mistral pour aller shooter du gros vélo. Après quelques rencontres autour des stands et des épreuves de trial (discipline vraiment impressionante), nous nous dirigeons vers la face de Bellevarde, face mythique s’il en est, tant pour le VTT que pour le ski.

Courage et motivation sont indispensables pour entreprendre la montée à pied, mais le repérage de la descente se fera bien mieux que les fesses posées dans le téléphérique de l’Olympique. Nous montons donc gaiement  en observant les premiers riders qui s’échauffent et en profitons pour noter les passages délicats et les angles possibles. Certains endroits mériteraient que l’on s’y attarde, mais Greg, qui à déjà fait un repérage la veille, me convaint de continuer. Effectivement, il ne fallait pas trainer car nous arrivons à un spot mi-poussière mi-bosquet où la lumière est presque parfaite. Un peu de grimpette-escalade nous permet de nous placer pile-poil face à la sortie du passage. Quelques images plus tard, nous continuons notre ascension et arrivons à un endroit bien dégagé qui permet encore quelques belles captures. Quelques litres de transpiration plus tard (il faisait tout de même très chaud…) et nous voilà dans un passage à la fois rapide, technique et levant de la poussière: parfait ! Nous y passons un bon moment, explorant chacun de notre côté les différents angles possibles et imaginables. Viens le moment de l’attente avant le vrai début de la compét’.

Moment d’ailleurs fort sympathique ou nous échangeons sur nos propres repérages et techniques utilisées.

©Andy Parant - _DSC9907

Un coup de sifflet retentit, le premier rider s’est élancé, je saute sur mon boitier et l’attend de pied ferme, il arrive, la rafale du D300 résonne dans mes oreilles, c’est partit, il est 14h, nous en avons jusqu’à 17h à raison d’1 rider environ toute les 30 secondes. Et oui, il y a tout de même 500 participants!

C’est d’ailleurs le moment de la séparation entre Greg et moi, chacun ayant son programme en tête, en sachant que les meilleurs passent à la fin et que le soleil effectue quasiment un 180° entre le début des repérages et la fin de la compétition.

L’après-midi est ponctuée de passages impressionants et de chutes qui ne le sont non moins. À partir de 15h, le soleil commence à jouer à cache-cache pour finalement ne faire que d’éphémères apparitions.Bien évidemment, lorsque le top 50 entre en piste, il a quasiment disparut.

17h, la course se termine avec des passages ultra rapides et des trajectoires surréalistes pour finir sur la victoire sans surprise de Fabien Barrel.

Pour plus d’info sur la course en elle-même, je vous invite à aller visiter le très bon site vtt attitude.net, qui, ceci dit en passant, utilise certaines de mes photos pour son article, merci Florent.

Le coin technique:

Au niveau du matériel, j’ai principalement utilisé le D300 sur lequel était monté le 70-200 couplé au TC-17. Pour les plans larges et les filés, c’est le D70 couplé tantôt au tokina 116, tantôt au sigma 18-50 + filtre ND8 et flash SB-900 qui s’en est chargé. Le fait d’utiliser 2 boitiers permet d’éviter les changements d’objectifs, et dans un environnement aussi poussiéreux, c’est un plus.

Techniquement, comme souvent, j’ai principalement travaillé en manuel. Les photos de débuts de journée sont prises au 1600ème de sec à 400iso, pour des ouvertures variant entre f5 et f9. Les dernières photos quand à elles, c’est du 2000 iso f4,8 et 800ème de sec, autant dire des conditions affreuses.

Pour les filés, c’est généralement du 30ème de sec avec des ouvertures variant entre f8 et F11 à 200 iso (le D70 ne descend pas en dessous).

En conclusion, une bien belle journée ou on en a pris plein les yeux et qui c’est terminée par  un petit apéro bien mérité 😉

et maintenant, place aux images…

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